Église de la Sainte-Trinité
Fondée en 830 par les moines de Charroux, l'église a été plusieurs fois reconstruite, à l'époque carolingienne, puis à l'époque romane. Restaurée au xve siècle après la guerre de Cent Ans, elle a été incendiée en 1569. Au moment de la révocation de l'Édit de Nantes, 158 protestants y ont abjuré leur foi. Les autres se sont réfugiés dans le marais ou ont choisi l'émigration. Pendant la Révolution elle a été utilisée comme grange à foin, puis partiellement reconstruite au xixe siècle. La façade sud de l'église (à droite sur la photo ci-contre) est dotée d'une sorte de "tour de guet" dont l'usage n'est pas connu et non pas d'une chaire extérieure comme décrit trop souvent (L'Abbé Loth, qui fut curé de Coulon de 1912 à 1929, dans ses bulletins paroissiaux, comme dans ses autres écrits, qui bien sûr connaissait bien son église et son histoire n'a jamais mentionné l'existence d'un "préchoir extérieur") D'autres arguments viennent en contradiction de l'utilisation en tant que préchoir: au pied de cette tour se trouvait avant, l'ancien cimetière et le jardin de la cure. Cette église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 octobre 1929.
La Maison du Marais poitevin
Ancienne résidence des percepteurs du droit coutumier (d'où son nom précédent de « Maison de la Coutume ») qui prélevaient des taxes sur les marchandises transportées sur la Sèvre niortaise par les bateliers, afin d'entretenir les voies d'eau. Cette « Grande Coutume de Sèvres » instaurée dès le xive siècle, s'ajoutait au droit de quai, « le rivage » levé dans chacun des nombreux petits ports des différents villages maraîchins. Cette maison accueille aujourd'hui un écomusée.